Investir sur des places de parking peut s’avérer particulièrement intéressant. En effet, c’est une très bonne manière de diversifier ses investissements tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. Cependant, il faut savoir que la demande en place de parking est bien plus forte qu’en agglomération bien que la tendance commence à s’inverser. Voici comment tirer parti de ce mode d’investissement qui a le vent en poupe.
Entre 10.000 et 75.000 euros à Paris
Selon une étude annuelle réalisée par Monsieur Parking, il faut débourser 38.425 euros en moyenne à Paris en 2017 pour acquérir une place de parking permanente. Dès lors, il faut compter entre 10.000 et 75.000 euros pour une moyenne tournant autour de 40.000 à 50.000 euros dans certains arrondissements de Paris. Pour les autres grandes villes, la moyenne tourne entre 20.000 et 30.000 euros. Ce qui représente une hausse de 7.5% par rapport à 2016, surtout lorsqu’on sait que le loyer mensuel s’élève à 156 euros, soit une augmentation de 4% sur un an. Dès lors, un tel investissement peut vous rapporter un rendement locatif de 4.9 euros en moyenne.
Dans des villes comme Lyon, le prix de vente d’un Alyse Parc Auto se situe aux alentours de 26.000 euros soit une hausse de plus de 4.4% en un an. Pour le loyer mensuel, il tourne autour de 101 euros soit un rendement locatif de 4.6 % en moyenne.
Les bonnes astuces : la place et l’emplacement
Si vous utilisez la bonne stratégie, vous pouvez avoir une très forte rentabilité par rapport à votre investissement. Pour cela, il faudra prendre en compte les dimensions de la place de parking et l’idéal serait de viser 2.5 m de large pour 5 m de long. En effet, les véhicules se sont élargis ces dernières années, notamment les SUV. Il est aussi possible de fermer une place de parking afin d’en faire un box et cela pourrait avoir une influence sur le prix aussi bien à la revente qu’à la location.
Concernant l’accès, il faut toujours privilégier le 1er, 2e ou 3e sous-sol tout en évitant les portails trop étroits ou encore les poteaux mal placés. Concernant la localisation, il faut toujours favoriser les zones qui répondent le plus à la demande locative. Par exemple, le 16e arrondissement de Paris est la zone où la demande est bien plus forte comparée aux autres arrondissements. Mais ne négligez pas la banlieue proche où la demande augmente de plus en plus.