Selon la CFDT, Confédération française démocratique du travail, la société Générale envisagerait la suppression de 2000 postes dans ses agences. Une décision liée au projet de fermeture de 20% des banques de détail. Bien que cela soit sujet à polémique, cette réorganisation du réseau d’agences bancaire semble être logique au regard de l’évolution du marché.
2000 postes, soit une agence sur cinq supprimée
Selon un communiqué de la CFDT paru ce mardi 20 octobre 2015, le grand groupe bancaire aurait l’intention de tailler dans ses effectifs à hauteur de 2.000 postes dans la banque de détail en France. Le CFDT n’a donné aucune date butoir, mais lors d’un entretien accordé au quotidien Le Figaro, le DG de la société, sans mentionner les pertes d’emplois induites, parlait d’une réduction de 20% de leur maillage d’agences à l’horizon de cinq ans.
Ledit communiqué de la CFDT n’a ni été infirmé ni confirmé par la Société Générale. Mais, à travers son porte parole, la société déclare que « la pyramide des âges permettra de traiter, comme nous l’avons fait depuis 2010, les conséquences sociales sur les cinq prochaines années. »
Une question de tendance ?
Certes, l’ampleur de cette réorganisation interpelle, mais face à la montée en puissance de la banque à distance et du numérique, la Société générale semble suivre la tendance du secteur bancaire. En effet, l’évolution du numérique force les banques à se réinventer et toutes les banques de détail sont concernées. Le Crédit Agricole, le Crédit Lyonnais, la Deutsch Bank (Allemagne), HSBC, … toutes ses banques ont supprimé ou annoncé la suppression d’au moins 5% de leur effectif.
Ainsi, cette décision du groupe bancaire Société générale est tout sauf une surprise car c’est tout le secteur bancaire qui est en train de réduire la voilure.