Le milliard de dollars pour Instagram, 19 milliard pour Whatsapp et 20 milliard pour Netflix. Les start-up font rêver. Elles font rêver les cadres en quête de plus d’autonomie et de reconnaissance, les entrepreneurs qui aspirent à une seconde chance, mais surtout les étudiants des grandes écoles, témoins ébahis du succès des nouvelles pousses. Selon une étude réalisée par Universum, un jeune diplômé sur dix rêve de lancer sa propre entreprise ou d’intégrer une start-up. Décryptage…
La Start-up : le rêve des jeunes et des moins jeunes
Même s’ils cultivent leurs différences, les diplômés de la génération Y semblent de plus en plus attirés par les méthodes agiles et la flexibilité à toute épreuve de la start-up. Le cabinet Universum, qui a interrogé près d’un million d’étudiants dans 54 pays, a cerné l’ampleur du phénomène : près d’un dixième des étudiants d’écoles d’ingénieur ou de commerce souhaitent entreprendre ou rejoindre une start-up. L’étude Universum estime de surcroît que ce chiffre tend à augmenter chez les jeunes actifs, et émet l’hypothèse que les déceptions inhérentes à la première expérience professionnelle pourraient bien expliquer cette dynamique. Bien que cette proportion soit en nette évolution, la mise en perspective avec l’attrait de la grande entreprise est sans appel : 65% des jeunes diplômés souhaitent en rejoindre une.
Pour plus d’autonomie et de flexibilité
De nombreux sondages d’opinion ont esquissé le tableau : la génération Y est bien disposée à travailler plus, mais à son rythme. Selon la même étude, les jeunes diplômés semblent prôner une nouvelle vision du travail en entreprise qui, sans forcément alléger les horaires, permet une certaine flexibilité pour rentrer tôt profiter d’une soirée ou faire un saut à la salle de sport en début d’après-midi, quitte à reprendre le travail chez soi ou récupérer ses heures plus tard. Les jeunes diplômés veulent être complètement créatifs, même dans la manière de s’organiser. Enfin, ils justifient leur fascination pour les Strat-Up par les opportunités qu’elles offrent en termes d’entrepreneuriat, d’innovation et de créativité.